L’application de partage de vidéos critiquée pour ses cookies
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France a annoncé que TikTok a été condamné à une amende de 5 millions d’euros pour ne pas avoir permis aux utilisateurs de son site web de refuser les cookies. Les cookies sont des traceurs informatiques utilisés pour suivre le comportement des internautes et leur proposer des publicités ciblées.
La CNIL impose aux sites des boutons pour refuser les cookies
Depuis la publication de ses nouvelles lignes directrices sur les cookies en 2020, la CNIL impose aux sites utilisant des mouchards de proposer un bouton permettant de refuser leur dépôt aussi facilement que les accepter. Selon l’autorité, rendre le mécanisme de refus plus complexe décourage les utilisateurs de refuser les cookies et les incite à privilégier le bouton « Tout accepter ». ( Même si franchement tout le monde clique sans vraiment prendre conscience de ce qu’il peut laisser ou donner comme informations sensibles ou personnelles).
TikTok est le dernier groupe étranger épinglé par la CNIL
TikTok, qui appartient au grand groupe chinois de technologies Bytedance, est le dernier groupe étranger à être épinglé par la CNIL dans le cadre d’une importante campagne de contrôles déclenchée au printemps 2021. Google, Facebook, Amazon, Microsoft et Apple ont tous été sanctionnés par l’autorité pour un montant total avoisinant 400 millions d’euros.
TikTok critiqué aux États-Unis et en Europe
TikTok est très critiqué aux États-Unis, où il est bloqué sur les appareils des fonctionnaires en raison de soupçons d’espionnage au profit de la Chine. De l’autre côté de l’Atlantique, le réseau social est dans le viseur de la Commission irlandaise de protection des données, qui a informé ses homologues européens de deux projets de sanctions pour manquements sur le traitement des données personnelles des mineurs et sur les transferts de données vers la Chine. Ces sanctions pourraient être prononcées au premier semestre 2023.
TikTok critiqué pour sa modération des contenus et son addiction
Enfin, l’application de partage de vidéos se voit reprocher par des responsables politiques sa modération des contenus jugée trop laxiste et l’addiction qu’elle susciterait chez les plus jeunes.
Ça craint pour TikTok, non ?