Ça y est, les États-Unis ont tranché ! Et, la réponse sur la question des images créées par des IA est « vite répondu » comme dirait l’autre !
L’IA, PROPRIÉTAIRE DES IMAGES QU’ELLE crée ?
Le Copyright Registration Guidance (USCO) vient tout juste de définir la notion de « droits d’auteur » pour l’ensemble des images réalisées via des IA comme MidJourney, Dall-E, et bien d’autres encore. Elle précise, je cite :
« Donner quelques instructions à un logiciel ne fait pas de vous un artiste. »
USCO
Nous sommes assez d’accord avec ça. Ce n’est pas parce que vous envoyez des « prompts » dans une IA, aussi complexes soient-ils, que vous êtes un artiste à part entière. Rien dans le processus de création n’est rempli. Au pire, vous êtes un excellent utilisateur du logiciel que vous explorez ; au mieux, vous avez de la chance et vous obtenez des visuels magnifiques. Mais en aucun cas, vous n’êtes un artiste… Et toc !
Mais, alors, les images appartiennent à l’IA ?
De plus, pour les autorités, les IA sont des outils, et l’humain derrière la machine n’est qu’un intermédiaire en fournissant des instructions à la machine. Le rôle de cette dernière se rapproche ainsi davantage de celui d’un artiste mandaté, capable de répondre à une commande précise.
Attention au plagiat !
Il existe depuis des mois un bras de fer sur la question des plagiats, car les IA peuvent agir en tant que prolongation de l’expression d’un artiste sans son consentement.
OpenAI, grâce à des matériaux déjà existants pour nourrir son réseau génératif, ne s’est pas contenté d’apprendre à sa plateforme « comment » créer, chaque image étant en réalité un savant mélange, parfois confinant au plagiat selon certains créateurs.
En empêchant le copyright d’une œuvre générée par IA, le pays évite de longs combats juridiques futurs au sujet de la paternité de certaines créations.
À ce sujet, cela ne concerne pas seulement les IA génératrices d’images, depuis l’arrivée de ChatGPT, les maisons d’édition se voient contraintes de refuser certains manuscrits…
Une véritable révolution que nous vivons, je vous le dis !